04 Octobre 2018
La blessure
L’ischio jambier se situe sous les fesses. C’est le muscle permettant l’extension de la hanche et la flexion du genou.
Il joue donc un rôle central dans la pratique de la course à pied.
Pour la première fois, le mien à cédé, sous le point d’une surcharge d’entraînement.
Qu'est ce que j'ai foutu?
Après la MaxiRace d’Annecy fin Mai, j’ai décidé de souffler un peu, et mon volume d’entrainement a considérablement diminué, passant de 60 – 80km par semaine, à une trentaine de km hebdomadaires. Une sorte de pause et de relâche mentale qui m’a fait je crois beaucoup de bien. En d’autres termes, j’ai glandé…
Seulement, cette période s’est un peu éternisée, et j’étais toujours fin Aout sur un volume d’environ 40Km/semaine (Vive les apéros…).
Le soucis, c’est qu’entre temps j’ai eu la bonne idée de m’inscrire sur un Ultra Pyrénéen (La Grande Traversée Sud de France – 112km pour 5500D+) dont le départ serait donné le 06 Octobre 2018. Il me fallait donc rapidement lâcher la « bibine », et reprendre un rythme conséquent pour pouvoir prétendre aller au bout de cette course. Je comptais sur 2 mois d’entrainement complets.
Je crois qu’en fait j’ai eu besoin de me rassurer, et de m’envoyer une bonne grosse semaine d’entrainement, genre 80km. C’est ce que j’ai fait.
Seulement, le corps n’a pas trop compris pourquoi y’avait plus de bière et autant de D+ d’un seul coup… Il a fait la gueule, et en haut d’un escalier, il a décidé de faire grève: Déchirure musculaire…
J’ai senti de suite que ça sentait mauvais, mais j’ai pas voulu y croire. Du coup j’ai pas consulté de suite, en espérant que la douleur s’atténuerait vite, et que je pourrais reprendre une prépa normale rapidement. J’aurais pas du…
Deux semaines après, la douleur n’est plus vraiment présente alors je décide de tenter le tout pour le tout. Je reprends l’entraînement progressif, et c’est soit ça passe (pas de douleur et je participe à l’Ultra) soit ça casse (Retour des douleurs et forfait). Je tente une première sortie à plat de 7km à 11km/h max, et tout se passe nikel. Pas de douleur, ni de gêne dans le muscle. Je me dis que c’est tout bon! Le lendemain je décide de me tester avec du dénivelé. Je pars à la frontale dans les collines, et là encore, tout est parfait! J’me dis que c’est gagné!
Malheureusement au réveil le lendemain, la douleur est de retour. Je fais mentalement une croix sur la course et me décide à me soigner correctement.
Je consulte mon médecin du sport qui enfin, pose le diagnostic officiel: « Lésion musculaire » confirmée par une échographie. Mais après ces trois semaines de repos quasi complet, la cicatrisation est bien avancée.
Direction la physiothérapie, pour accélérer la guérison et surtout, assurer une cicatrisation saine et durable du muscle.
Une fois rétablit, il ne me restera plus qu’a mettre le cap sur la SaintéLyon 2018!